Silarius - Présentation

Salut à tous!

Je me permets de me joindre à vous (si vous l'acceptez^^), chose que j'avais dans l'idée depuis quelques semaines... En effet, je fais partie depuis environ 3 mois, d'une coa et méta trouvant leur place parmi vous (bien que mon perso ne soit pas répertorié, à ce que j'ai vu... Je me charge de rectifier l'erreur, Dap va m'entendre... XD , et je me suis dit qu'il serait peut être judicieux d'être au courant des sombres tribulations qu'ici se trament...


"Quelques" petites informations me concernant, donc...

- Prénom : Vincent

- Surnom : Silarius, Sila (ou autre, en fonction des circonstance où des gens à qui je m'adresse...^^ Faites pas gaffe, tout ce qui commence par "sila", c'est moi... )

- Âge : 19

- Sports : Judo, arrêté à 6 mois de la ceinture noire pour problème de dos... (si c'est pas malheureux... :'( )

- Passions : Pfiou, y en a un paquet... En vrac : cinéma, jeux de rôle, lecture, écriture, musique , théâtre, modélisme, le genre fantastique en général... (anciennement, judo... -_-' )
Ah et puis un jeu pas connu encore, un truc de zomzom en 2D...
Heu... Parler, aussi... Si j'ai du temps pour venir, vous vous en rendrez compte... ^^'

- Métier : IRL : Étudiant en cinéma.
Dans hordes... Hum... Je dirai jeune écrivain passionné. (IRL aussi, j'aimerai bien^^)

- Ma plus grande ville : Abîme Rustre (J30)

- Signes distinctifs : Ne bois ni ne fume (IRL huhuhu), ne possède pas de télévision, ne sors jamais sans son chapeau ni ses cheveux si longs qui ont fait craquer ma douce...

- Histoire de mon personnage :

Personnage naturellement extraverti, Silarius se lit d'amitié avec un nombre maximum de personnes... Aussi, quand un certain dénommé lemorfal lui propose de le rejoindre dans sa quête d'éternité, il accepte sans (presque) traîner les pieds...

Grand bien lui fit, et louée soit cette décision, car il rencontre alors des personnes merveilleuses qui le font peu à peu grandir et s'assagir... Sa soif d'apprendre est grande, et encore inassouvie aujourd'hui...
Bien que toujours considéré comme le "petit dernier" de la bande (rôle qu'il accepte avec ferveur et gaieté), il espère avoir gagné la confiance de ses aînés qu'il admire...

Sa rencontre avec TiteiKo sera le second bouleversement de sa vie. Tombant fous amoureux l'un de l'autre, ils se marient au bout de quelques semaines, par une belle et chaude soirée de juin, et donnent le jour à une adorable petite fille du nom de Ioline...
Ce sont désormais les deux "femmes de sa vie" qui comptent pour lui plus que tout au monde, et pour lesquelles il sera prêt à tous les sacrifices...

un Rpiste hors pair

Bien le bonjour fiston

Je pose donc un copyright sur mon RP. Si un jour je le voie au cinéma, mon fidèle compagnon commenceras et je m'occuperais des restes !!! ^^

Amusant ça, je suis justement en train d'étudier les ficelles du droits d'auteurs en ce moment...^^
(véridique! )

Non, ne t'inquiète pas, je penserai à venir te faire signer un contrat de cession de droit d'auteur... Avec rémunération bien entendu!!!


Mais bon, quoi qu'il arrive, avant tout cela, il faut d'abord que je porte à l'écran ma formidable et émouvante histoire d'amour post-apocalyptique... TiteiKo ^^

On demandent tous à voir !

Ca serait super!
Un nouveau concept! Le film d'horreur où les gens ne sortent pas dehors comme des cons "pour-aller-sauver-steevie-la-copine-de-john-qui-ne-peut-pas-vivre-sans-elle-parce-que-c'est-beau-l'amour"!
Un truc bien organisé! Et où tu vois pas trop les zombies, justement, mais qui serait centré sur les relations inter-citoyens!
Un peu comme "the myst" !

En attendant, je sais que j'aimerais bien écrire un bouquin dessus, dont l'histoire se déroulerait à Saint-Denis (93), pour ceux qui connaissent cette ville pourrie... ^^
En fait, certains coins font très "hordiens", même IRL, c'est pour ça, c'est parfait! XD

Silarius, assis dans un rocking chair dans sa jolie véranda, éclairée par un soleil à la douce chaleur réconfortante, tenant tendrement la petite main de sa femme, observe avec elle leur petite fille gambader maladroitement dans l'herbe fraîche d'un début de soirée de Mai... Le sourire aux lèvres, Ioline trottine en riant, les yeux brillants, et se penche pour ramasser de minuscules fleurs qu'elle apporte à sa maman.

Leur vie heureuse lui apparaît aujourd'hui comme une drogue, et il se demande comment il a fait pour vivre sans jusqu'à présent.

Mais il sait qu'ils arrivent. Qu'ils vont devoir déménager à nouveau. S'enfuir.

Qu'importe, tant qu'ils restent unis. Il n'en demande pas plus.

T'as pété un câble !?

Tu me fais peur !!! ^^

C'est que t'es pas un habitué de mes rp apocaliptyco-romantique, toi...

T'en fais, pas tout, va bien! Silarius avait raison, ils sont revenus, et tout le monde est parti s'installer ailleurs...

Espérons que ça se passera bien pour eux! ^^

Mouais, bon, c'est pas comme si ça s'était bien passé en fait... Tout ça à cause des vilains lapinous tous rose... >.<

Bref, du coup, pour patienter, j'ai retravaillé un texte que certains d'entre vous ont déjà lu, et que je voulais poster ici depuis un moment... Un peu de philosophie ne faisant pas de mal (y a pas que le rp dans la vie, namého!), j'avais réfléchi à l'une des facettes de Hordes, de la manière la plus pessimiste et cynique possible... Ce n'est pas mon point de vu complet sur la question, mais disons que c'est la version "dark" de mes sentiments vis à vis du jeu. (On peut aussi trouver plein de qualités à ce jeu, évidemment, et j'en suis conscient, vous en faites pas pour ma santé mentale...^^)
Bref, voilà, j'espère que ça vous fera réagir et que nous pourront débattre de la question! (sur la forme si vous le souhaitez, mais surtout sur le fond!)

C'est parti... Hum-hum...

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Horde-Philosophie


Hordes est vraiment un jeu formidable...

Imaginez un jeu dont le but sous-jacent, à travers un innocent divertissement stratégique, serait de révéler nos plus bas instincts, nos folies, nos pensées dérangées et tordues, en nous montant de manière fort habile les uns contre les autres...

Tout y passe pour diaboliser nos relations : du système de vote aux choix cornéliens que nous devons souffrir aux chantiers, en passant par l'emploi multiple (et donc problématique) de ressources vitales, ou encore tout simplement par l'intermédiaire d'un forum, qui comme tout moyen de communication uniquement écrit, n'est propice qu'à une vaste foire d'incompréhension générale...

Si une catastrophe monstrueuse s’abattait sur nos misérables vies, nous n’aurions pas exactement les mêmes réactions que ces héros hollywoodiens bodybuildés (physiquement et mentalement), ces professionnels du courage qui administraient une branlée phénoménale au loup qui essayait de venir leur faire peur dans leurs rêves, quand ils étaient petits…

Non ! Si une catastrophe monstrueuse s’abattait sur nos misérables vies, on assisterait probablement aux mêmes débordements de sentiments que l’on peut observer sur Hordes, à la même débâcle, la même terreur, et la même lâcheté qui saisit toujours l’un d’entre nous à un moment où à un autre, à la même mauvaise foi, la même traîtrise, le même ressentiment, et la même intransigeance dont nous sommes à la foi les pantins et les instigateurs dans ce passe-temps morbide…

Et tout cela, ici, dans la plus stricte légalité, car, rappelons le, théoriquement, il s'agit d'un jeu!


Le plus beau dans tout cela? Je n'ai jamais rencontré un seul joueur qui ne soit tombé dans le panneau (moi compris...). Tous, nous nous complaisons dans notre médiocrité intellectuelle, nous savons perpétuellement que nous nous emportons pour de futiles actes, et pourtant nous continuons, inlassablement à jouer à ce jeu véritablement immoral...

Véritablement car, de fait, n'est pas immoral le jeu qui montre (ou fait avoir) à un joueur un comportement douteux dans le jeu, mais bien celui qui lui fait avoir ce même comportement dans la réalité...

Le forum est ce lien maudit avec la réalité, ce lieu où nous nous permettons de dire des horreurs que jamais nous ne nous permettrions ne serait-ce que l'évocation mental dans la réalité "physique"...

C’est là que nous pouvons rencontrer nos semblables, sadomasochistes crétins en quête d’un absolu paradisiaque, tandis que se frottent les mains les concepteurs de ce jeu, odieux pervers manipulateurs dotés d'une intelligence folle, se complaisant à nous observer rechercher bêtement cette utopie qu’est la survie de l’espèce humaine…

Fantastique, non ?

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Voilà-voilà! A vous!

Joyeux Noël à tous! Oh-oh-oh!
Que cette année soit pour vous tous riche en picto et en pendaisons de ponays!

Petit conte de noël (mode Horde ON*)



C'était la nuit avant Noël...
La plupart des citoyens étaient rentrés plus tôt qu'à l'ordinaire, pour passer un peu de temps avec leur famille, légitime ou non, ou simplement profiter de la compagnie de leur amis plus qu'à l'habitude, dans la pathétique parodie d'une ancienne fête dont on oubliait aujourd'hui le sens...

Il y avait plusieurs jours déjà qu'une légère euphorie avait envahi le petit campement, notamment depuis que les expéditeurs avaient mis la main sur un vieux costume de père noël rapiécé et puant. Ils avaient ramené la trouvaille jusqu'à la "ville", illuminant les visages des rares enfants encore vivants, et faisant sourire les adultes, ce qui n'arrivait plus que très rarement ces dernier temps... Et puis les vols avaient commencé, et les sourires avaient laissé place à des mines sombres et suspicieuses.

A la tombée de la nuit, la plupart s'étaient réunis autour du puit en ruine et avaient allumé un feu. Manfred, le cochon du vieux Billy disparu la veille au soir, avait fait les frais du repas et, pour une fois, leur estomac ne les tiraillait plus quand ils eurent terminé leur assiette. Quelques plaisanteries circulaient, des cadeaux s'échangeaient. Si ceux-ci avaient été plus poétiques qu'une poignée de vis, une boîte de piles, ou un ouvre-boîte, la magie de noël aurait presque semblé revenir.

Minuit sonna. Toutes les bouches se turent, les rires cessèrent, les souffles s'évanouirent. Un silence de mort s'abattit sur le petit groupe d'habitant. Certains levaient, implorants, des yeux embués de larmes au ciel, d'autres gardaient la tête baissées et les paupières étroitement closes, leurs lèvres prononçant sans bruit une prière invisible.

Une minute passa, sans aucun bruit. Les visages se tournèrent les uns vers les autres, s'éclairèrent, s'égayèrent.
L'espoir.

Et puis une plainte s'éleva dans les airs, presque humaine si l'on exceptait le gargouillis sonore qui l'acheva. Un grognement s'ensuivit, étrangement compréhensible... Ce n'était pas seulement de la faim. Un ancien sentiment s'y ressentait, comme la déception de ne pas participer aux festivités...

Le premier coup retentit sur la porte, faisant sursauter les habitants toujours à mi chemin entre la torpeur, l'espoir, et l'écoute attentive des cris semi-humains. Un deuxième coup. Un troisième, et la porte craqua. Les plus vifs d'entre nous se ressaisir, se mettant à courir jusqu'à la porte pour la consolider. Les autres se remirent à hurler. L'espoir était passé. La réalité reprenait le dessus, et les commandes de notre misérable existence.

Pour ma part, je me contentai de revenir à notre taudis, TiteiKo serrée contre moi, sa petite main dans la mienne, afin de coucher notre magnifique petite fille. Quand ce fut fait, deux baisers posés tendrement sur son front, je me retournai vers ma femme et nous nous embrassâmes fougueusement.
Toute la nuit durant, nos mains, nos lèvres parcoururent nos corps enflammés comme au premier jour, désespérés comme au dernier, autant de promesses d'une union désormais éternelle.